Le collectif des travailleurs de la Centrafricaine des palmiers (Centrapalm) menace d’entrer en grève. Totalisant plusieurs mois d’arriérés de salaire, il a déposé mi-janvier un préavis de grève de 8 jours sur la table du gouvernement. Cependant du côté des autorités, tout est mis en œuvre pour répondre à leur préoccupation.
Pour le collectif du personnel qui réclame du gouvernement le payement de 14 mois d’arriérés de salaire, la raison de ce préavis de grève est bien fondée.
« Nous sommes là depuis 2019. Présentement, nous totalisons 14 mois d’arriérés de salaire. Raison pour laquelle, nous avons déposé un préavis de grève de 08 jours sur la table du gouvernement pour discuter afin qu’on nous verse ces arriérés » a réclamé Jean-de-Dieu Ngoazigara, délégué du personnel de la Centrapalm
Conscient de cette revendication légitime, le gouvernement assure que tout est mis en œuvre afin de répondre très rapidement aux préoccupations du personnel de cette société.
« Des dispositions sont en train d’être prises »
« Nous avions été saisis par ce comité restreint qui réclame le versement du reliquat sur la ligne budgétaire 2021. Le 19 janvier dernier, le Premier ministre a marqué son accord et a instruit le ministre des Finances à faire diligence pour faire face aux doléances de nos compatriotes. Les dispositions sont en train d’être prises » a précisé Roméo Gribingui, ministre-contrôleur général des offices parapublics.
Prévue pour ce mercredi 26 janvier 2022, cette grève du personnel pourrait paralyser toutes les activités de la société car, selon la délégation du personnel, le service minimum mis en place, sera également suspendu.