Plus d’un an après son inauguration, le centre national d’hémodialyse n’est toujours pas opérationnel. A en croire les responsables, ils manquent encore de techniciens pour faire fonctionner ce centre.
Le centre national d’hémodialyse, l’unique de la République centrafricaine, est construit dans le but de limiter les évacuations sanitaires à l’étranger souvent très coûteuses pour l’Etat et les patients. Mais depuis son inauguration en décembre 2020, cette structure sanitaire n’est pas encore opérationnelle en raison d’un manque de personnes ressources.
« Nous avons un problème de ressources humaines »
« Nous avons un problème de ressources humaines au centre d’hémodialyse pour l’animer. Pour l’instant, le gouvernement a envoyé quelques techniciens en formation. Un autre qui est formé en néphrologie va bientôt rentrer au pays. Nous avons également d’autres collègues qui sont en stage au centre d’hémodialyse de Douala au Cameroun, qui sont déjà arrivés mais ils doivent d’abord être rôdés pour mettre en marche le centre », précise le Docteur El Hadj Abdel-Karim Zakaria, directeur de l’hôpital général de Bangui.
Un service très sensible
Selon Dr El Hadj Abdel-Karim Zakaria, avant de mettre en marche le centre, des garanties du point de vue technique et de savoir-faire doivent être réunies.
« L’hémodialyse est un service très sensible qui doit être fait avec beaucoup de sûreté », dit-il prudent.
Plus d’un an après son lancement officiel, le gouvernement centrafricain explore des pistes pour confier la gestion de ce centre à une structure privée. Selon les responsables de l’hôpital général de Bangui, « des discussions sont en cours avec un partenaire privé ».