Le service pédiatrique du district sanitaire d’Obo fait la riposte au paludisme sous ses différentes formes. Avec une gratuité de soins, Dr Yves Mbolo et ses agents de santé tentent malgré les moyens limités de sauver la vie des enfants qui sont de plus en plus exposés à cette maladie dans la région.
La ville d’Obo est exposée à la propagation de plusieurs maladies dont le paludisme. La riposte s’organise avec des agents communautaires et la prise en charge à la pédiatrie. Sous une tente de fortune qui fait office de trie, des mamans sont installées avec leurs enfants pour les soins. Elles sont accueillies par deux agents dont Marcelin Komboyeke.
« Chez nous ici, nous avons mis en place une procédure par rapport aux malades qui viennent pour des consultations. Donc, quand ils arrivent là, la première des choses, c’est de les accueillir. Si la maladie est identifiée, on les oriente vers la consultation, là où ils seront pris en charge », explique l’agent communautaire.
Pour comprendre la prise en charge pédiatrique à Obo, le chef de centre Dr Yves Mbolo parcourt le pavillon pour identifier les enfants qui sont dans un état critique. Dans le pavillon à 4 lits, Julienne Angbana, mère de Marie Brigitte qui souffre de palu, pense que sa fille est épileptique.
« L’enfant de la température et elle convulse. C’est cette maladie, l’épilepsie », croit-elle.
La prise en charge a été un succès après 24h, Julienne est rassurée. Son enfant n’est pas épileptique mais était plutôt confrontée à un cas grave de paludisme.
« Le paludisme est causé par un germe qui une fois dans le sang peut parcourir tout l’organisme. Du coup, la fièvre qui est très élevée peut convulser l’enfant. La mère avait amené l’enfant à l’hôpital et voilà on lui a donné quelques médicaments pour atténuer la convulsion et on a corrigé également la fièvre en donnant un antipaludéen pour remédier à sa situation », explique Rock Norbert Fambi, personnel au service pédiatrique de l’hôpital d’Obo.
Ces cas sont récurrents, mais le dispositif est solide pour contrer la forme grave du paludisme, selon Dr Yves Mbolo.
« Quand c’est la forme grave, nous hospitalisons le malade et il y a des médicaments qui sont spéciaux pour ces cas. Si c’est des cas non graves, nous les traitons en ambulatoire. Voilà comment fonctionne le service au niveau du district sanitaire ici », précise le chef de centre.
Ce succès est rendu possible grâce à la gratuité des soins chez les enfants. Mais éradiquer le palu demeure cependant un effort conjugué des parents à protéger les enfants en les mettant sous moustiquaire. Un défi difficile à relever pour certains ménages.
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