Pour renforcer le dispositif sécuritaire dans la préfecture de la Haute-Kotto, une rencontre entre le préfet, les responsables militaires de la région et les représentants de la population a eu lieu, le samedi 16 avril 2022. Occasion pour les autorités d’appeler toutes les couches sociales de la région à travailler en symbiose avec les forces de défense et de sécurité.
L’objectif de cette réunion est de définir de nouvelles stratégies pour mieux assurer la sécurité de la population et prévenir les crises sécuritaires. Occasion pour les autorités de la Haute-Kotto de saluer l’arrivée d’un bataillon des Forces armées centrafricaines, constitués de plusieurs centaines d’hommes de rang.
« Nous avons beaucoup souffert de cette insécurité. Aujourd’hui, le gouvernement a pensé à nous en nous envoyant un bataillon. Lequel est déjà déployé dans presque toutes les villes de la Haute-Kotto, à l’exception de Ouandja-Kotto. Ces éléments ont également occupé une partie du Mbomou, singulièrement, Bakouma et Zacko ainsi que la ville de Ouanda-Djallé dans la Vakaga » a fait savoir Thierry Évariste Binguinendji, préfet de la Haute-Kotto.
Pour les autorités locales, cette question de sécurité est d’ordre général. A cet effet, elles appellent les populations à collaborer avec les Forces armées centrafricaines pour la réussite de cette tâche.
« La population et son armée doivent travailler main dans la main »
« La sécurité n’est pas l’affaire d’une seule personne, ni seulement des autorités voire des hommes en tenues. C’est pourquoi nous avons convié toutes les couches sociales à cette réunion. La population et son armée doivent travailler main dans la main. Elle doit fournir des informations aux autorités et dénoncer, en temps réel, tous les détenteurs d’armes pour permettre aux forces d’accomplir leur mission » a conclu le préfet de la Haute-Kotto.
Déployé fin mars 2022 dans les régions de la Haute-Kotto ainsi que dans une partie du Mbomou et de la Vakaga, ce bataillon des Forces armées centrafricaines aura comme principale tâche la sécurisation des axes secondaires investis par les groupes armés encore actifs. Ce déploiement intervient au moment où l’armée nationale est accusée d’exactions extrajudiciaires, suite à une vidéo postée sur les réseaux sociaux.
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