Les travailleurs centrafricains, à l’instar de ceux du monde, ont célébré ce 1er mai la fête du travail. Un moment solennel pour rendre hommage aux travailleurs qui se sont investis pour le développement du pays. La cérémonie officielle a été marquée par un défilé civil sur l’avenue des martyrs en présence du chef de l’Etat Faustin-Archange Touadéra.
Plusieurs milliers de travailleurs, issus des secteurs public et privé, ont pris part à ce défilé. Pour cet événement, les travailleurs centrafricains ont voulu renouveler leur confiance et professionnalisme au travail pour le relèvement du pays. Un moment de réjouissance pour ces derniers qui, selon eux, symbolise la cohésion entre les centrafricains.
« Unis pour une même cause, le travail »
« La journée du 1er mai est spéciale. C’est une joie immense et une marque de cohésion sociale. En tant que travailleur, je dois montrer aux yeux du monde que nous sommes unis pour une même cause, le travail. Toutes les institutions sont présentes. C’est une grande réjouissance pour nous » s’est réjouie Pauline Nalafette, une fonctionnaire.
Profitant de cette journée de célébration, certains travailleurs ont appelé les centrafricains à s’adonner au travail, seul voie selon eux, pour une autonomie dans la société.
« Il n’y a que le travail qui peut nous sortir de cette situation »
« Je suis très contente aujourd’hui. Pour tous ceux qui travaillent, cette journée doit être célébrée. On est tous contents. Après avoir travaillé durant une année, on est tous fatigués. Raison pour laquelle, l’Etat a choisi un jour spécial pour nous. Il n’y a que le travail qui peut nous sortir de cette situation » a affirmé Marie Suzanne Bozo, une travailleuse qui fait partie de plus de trois mille travailleurs distingués la veille.
Si cette fête a été très animée sur l’avenue des martyrs à Bangui, plusieurs fonctionnaires, notamment ceux de l’intérieur, déplorent les conditions dans lesquelles ils exercent. La fête du travail tire son origine des combats menés par le Mouvement des ouvriers aux Etats-Unis à la fin du 18e siècle. Ce combat avait pour but d’obtenir huit heures de travail par jour. Ainsi, la Journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs, est instituée par le Bureau international du travail (BIT).
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