« Nous avons besoins d’aller à une professionnalisation de l’administration électorale et éviter de l’amateurisme. Une élection c’est de l’art et de la spécialisation ». Ces propos sont tenus le mardi 20 avril 2011, par Arsène Gbaguidi, Directeur national de National Democratic Institut (NDI), à la clôture des travaux de la table ronde post électorale sur « les leçons tirées du processus électoral en Centrafrique » à Bangui.
Les assises ont permis aux représentants des différentes entités ayant pris part au processus électoral de 2011, de faire l’autopsie dudit processus. Aussi, proposer des alternatives, en perspective des élections futures.
D’après Arsène Gbaguidi, lorsque les Commissions Electorales Indépendantes sont mises en place, cela pose un problème de mémoire institutionnelle des élections en Afrique.
A titre de rappel, a-t-il affirmé, « tous les investissements faits dans les élections de 2005 en Centrafrique n’ont laissé aucune trace. Ce qui a obligé le pays de tout reprendre à zéro ». Or, a indiqué le Directeur national de NDI, « s’il y avait une institution permanente, celle-ci pourrait faire économie aux acteurs impliqués dans le processus ».
Il par ailleurs précisé que les élections de 2011 en Centrafrique ont connu des « forces et faiblesses ». NDI, conclut-il, veut aider le pays dans ce sens pour améliorer et consolider le processus électoral à venir.
Signalons que l’atelier a été organisé par le NDI en partenariat avec le ministère de l’administration du territoire et a duré 3 jours.