La Centrafrique a commémoré, jeudi 1er décembre, la naissance de sa République. Radio Ndeke Luka vous a fait vivre cette journée qui restera marquée par un défilé militaire « rythmé et réussi », la victoire de la pirogue de Sedalè sur l’Oubangui et le sacre de l’Olympique Réal de Bangui en finale de la coupe.
17h48 : Ce Live est maintenant terminé. Nous espérons que vous avez eu du plaisir à le suivre. Les réjouissances vont maintenant se poursuivre dans les familles, les maquis… Bonne fête à tous les Centrafricains !
17h45 : Victoire de l’Olympique Réal de Bangui !
L’Olympique Réal de Bangui s’impose aux tirs-au-but (4-3) et s’adjuge la Coupe du 1er décembre.
17h30 : Fin du temps réglementaire (1-1). Les deux équipes vont se départager aux tirs-au-but.
17h00 : Egalisation de l’AS Tempête Mocaf : 1-1
Landry Pelembi, sur penalty, permet à son équipe de revenir au score.
16h15 : Mi-temps au complexe sportif Barthélemy Boganda. L’Olympique Réal de Bangui mène 1 but à 0.
15h35 : Ouverture du score pour l’Olympique Réal de Bangui : 1-0.
Sidney Tchibinda n’a pas perdu de temps : il inscrit ce premier but à la 2e minute.
15h30 : L’équipage Sedalè gagne la course de pirogues sur l’Oubangui 2022, en 15 minutes. Bravo à lui !
Il termine devant Modalè, Sekia Motè et Bokassi.
15h20 : Les joueurs de l’AS Tempête Mocaf accélèrent leur échauffement.
15h10 : Dans les tribunes du complexe sportif Barthélemy Boganda, les spectateurs attendent le coup d’envoi de la finale qui oppose l’AS Tempête Mocaf à l’Olympique Réal de Bangui.
14h35 : Dans quelques instants se déroulera la course des pirogues.
Vingt-deux équipes vont s’affronter sur la rivière Oubangui, entre l’hôtel Oubangui et Bangui plage (environ 1 km), dans une course qui s’annonce comme d’habitude spectaculaire. Mais elle ne fait pas que des heureux. En 2021, les piroguiers de Mondoli avaient refusé leur prix, l’estimant insignifiant par rapport aux dépenses effectuées. Ils boycottent l’épreuve aujourd’hui. Cette année, le premier équipage touchera un million de francs CFA, le 2ème 700 mille, 500 mille pour le 3ème et 350 mille pour le 4ème. Cela suffira-t-il à faire taire les mécontentements ?
Des cas de fraudes au départ ont aussi été révélés l’an dernier. Le comité d’organisation a-t-il pris les mesures de contrôle qui s’imposent ? La réponse dans quelques minutes. Restez avec nous…
14h15 : A quelques minutes du coup d’envoi de la finale, pensez-vous que le football centrafricain est en déclin ?
Nous avons débattu de la question dans l’émission Patara que vous pouvez réécouter ici.
14h10 : Après quatre heures de défilé, la première partie des cérémonies s’achève. Ce passage en revue des Forces armées centrafricaines a été »rythmé et réussi » selon le Chef de l’Etat.
Les festivités se poursuivent avec la course de pirogue sur la rivière Oubangui et la finale de la coupe du 1er décembre au stade Barthélémy Boganda. La finale oppose l’AS Tempête Mocaf à l’Olympique Réal de Bangui.
13h30 : Le président Faustin Archange Touadera assiste en ce moment à la fin du défilé. A-t-il été visé par un coup d’état le 12 novembre ?
Nous avons enquêté et la réponse est à lire dans cet article !
13h10 : « Nous avons vu une démonstration de force de l’armée centrafricaine, assure Armando Yanguendji, notre reporter. Ce défilé était placé sous le signe de la paix et de la sécurité nationale ».
Au micro de notre journaliste, un spectateur s’est dit heureux d’avoir assisté « à cet évènement dans la joie » et « d’avoir vu des soldats défiler avec plaisir ». « Je n’avais jamais vu des militaires être parachutés, c’était très beau, s’est félicité Irène. J’aimerais maintenant que la paix revienne dans mon pays ».
12h45 : Les fédérations sportives (football, basketball, karaté, boxe, natation…) passent devant la tribune présidentielle.
12h40 : Au fait, les douaniers qui ont défilé ce matin vont-ils participer à une formation en Russie ?
Nous avons enquêté et la réponse est à lire dans cet article !
12h30 : Poursuite du défilé avec les administrations : Présidence de la République, Assemblée nationale, Primature…
Des écoles et des institutions bancaires participent également à cet évènement national.
11h30 : Un public nombreux assiste au défilé dans un esprit de fête.
11h00 : Le défilé civil commence. Les majorettes sont toujours applaudies par le public.
10h45 : Défilé motorisé, les motards de la compagnie de la circulation routière.
10h05 : Les premières troupes s’élancent.
10h00 : Le chef de l’Etat donne l’autorisation pour le démarrage du défilé. La fanfare militaire ouvre la cérémonie.
9h50 : Parade aérienne. Démonstration des commandos parachutistes.
9h40 : L’Etat-major des armées prend les dispositions pour le défilé.
9h20 : Le président de la République passe les troupes en revue, il salue les différents corps de l’armée nationale.
9h50 : Début du défilé aérien
Dans la tribune, les officiels profitent du spectacle.
9h15 : Arrivée du président de la République, premiers coups de canon.
L’hymne national est chanté en sango.
9h00 : Toute la rédaction est mobilisée. Nos équipes sur le terrain :
Armando Yanguendji, Vianney Ingasso, Parfait Teddy Komesse, Emmanuel Samboli, Claire Assamba Denga. Ils sont accompagnés des techniciens : Gabriel Trésor Yenimatchi, Charles Nah Guy Remy Yamenendji et Wilfrid Konamna. Dans nos locaux : Stéphane José Flémalé, Dieudonné Nzapa Danguia, Rodrigue Le Roi Benga et Pierre Lepidi. Rédacteur en chef : Brice Landry Ndangoui.
Il y a beaucoup de spectateurs sur l’avenue des Martyrs, l’ambiance monte.
8h30 : Bonjour à tous. Bienvenue sur ce Live. Vivez avec nous au plus près cette journée de célébration.
Elle sera marquée par trois temps forts : le défilé militaire, la course de pirogues et la finale de la coupe du 1er décembre entre l’AS Tempête Mocaf et l’Olympique Réal de Bangui.
Dans une allocution adressée à la Nation, mercredi 31 décembre, Faustin-Archange Touadéra a d’abord rappelé que « le 1er décembre 1958, par le feu président fondateur Barthélemy Boganda, qui sera suivie, le 13 août 1960, de l’indépendance de notre pays, sont les fruits des combats, des révoltes, des résistances, des croyances aux valeurs humaines de nos ancêtres ».
Le chef de l’Etat s’est longuement attardé sur la situation sécuritaire du pays : « Après avoir reconquis notre droit au respect à la vie, après avoir reconquis notre unité… nous devons franchir une étape nouvelle, celle du développement socioéconomique ». Il a tenu à remercier : « Nos vaillantes forces de défense et de sécurité… qui ont permis de restaurer progressivement l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire ». Dans ce cadre, il a adressé la gratitude de la Nation « à la Minusca et aux forces alliées bilatérales russes et rwandaises, pour leurs contributions à la stabilisation du pays. »
Faustin-Archange Touadéra a aussi appelé chaque citoyen à une forme d’introspection : « Ne détournons pas nos yeux de nos défauts. Chacun de nous a contribué, à des degrés divers et à diverses époques, à entretenir le désordre et le chaos qui ont fait le lit de l’insécurité et de la pauvreté » avant de fustiger « Le Bloc républicain pour la défense de la Constitution (BRDC) et le Conseil de résistance pour la transition (CRT), ces associations de malfaiteurs qui créent la psychose dans l’opinion nationale, suscitent le traumatisme, tant elles rappellent les anciennes organisations criminelles». Il a également condamné les appels incessants des organisations terroristes destinées à « mettre le pays à feu et à sang, appuyés par des déclarations et manifestations organisées à Paris, en France. »
Concernant l’attaque perpétrée dans la nuit du 27 au 28 novembre 2022 contre la population civile à Bossangoa, il a assuré que « la justice avait ouvert une enquête afin d’identifier l’aéronef, sa provenance, la nature des engins explosifs, les auteurs, coauteurs et complices ainsi que le mobile de cette attaque terroriste ».
Le chef de l’Etat centrafricain a conclu, en assurant, qu’il ne renoncerait pas à sa « mission de réformer profondément l’Etat, de construire une société plus démocratique… capable de régler ses différends par le dialogue et la concertation. »