Vendeuse de poisson à Bangui, Bertille Kozayen, raconte sa petite expérience avec les fausses informations à la cellule de vérification des faits #StopATènè de Radio Ndeke Luka.
Avez-vous déjà entendu parler des fausses informations ?
«Oui ! Les fausses informations sont fréquentes dans notre société. Elles animent les débats publics. En tant que vendeuse, j’expérimente cela très fréquemment, même certains clients, qui passent manger chez moi, ont souvent l’habitude d’affirmer très vite certaines choses sans pour autant les vérifier.»
Personnellement, avez-vous déjà été victime de la désinformation ou des rumeurs ?
«Fin 2020, j’ai été personnellement affectée par les rumeurs qui circulaient au sujet des hommes armés. Les rumeurs racontaient la prise imminente de Bangui par les rebelles, que nous étions encerclés…Ces rumeurs avaient créé un sentiment de terreur au sein des communautés. Or, la réalité était autre. Nous avions pu participer aux élections à Bangui. »
Pour vous, quelle attitude doit-on observer face à une rumeur ?
« Avant de croire à une information, il faut toujours la vérifier. Il faut s’assurer qu’elle est la bonne. Il faut que les Centrafricains cessent de propager des fausses informations. Les rumeurs tuent. »
#StopATènè, l’équipe qui lutte contre la désinformation et les discours de haine en Centrafrique.
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