Après certaines localités comme Bouar et Bria, un incendie a dévasté 17 hectares de champs à 12 kilomètres de Bossangoa sur l’axe Ouham-bac. La parcelle, partie en fumée la semaine dernière, appartient à l’association Alternative développement Centrafrique (ADC). Un coup dur pour cette association qui appelle à l’aide.
L’incendie a ravagé une vaste étendue de plantation ainsi qu’une importante quantité de semences. Une perte évaluée à plusieurs millions de francs CFA. Pour le moment, il est difficile de connaître l’origine de l’incendie. Cette catastrophe a causé du tort à l’association Alternative développement Centrafrique qui comptait sur son champ pour son envol économique.
Des semences parties en fumée
« C’est un champ de 7 hectares de manioc qui a été incendié. Les feux ont aussi ravagé un grenier dans lequel se trouvaient 5 sacs de manioc, 10 sacs d’arachide, 5 sacs de maïs et 5 sacs de sésame ainsi que des bâches », a comptabilisé Solange Ngombé, présidente de l’association ADC.
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Les habitants du village Boali à 12 kilomètres de Bossangoa, lieu du drame, s’insurgent contre l’incendie de cette plantation qui, selon eux, reste et demeure leur seule source de revenus.
Une énorme perte pour les villageois
« Nous répondons à certains de nos besoins grâce au travail que nous faisons dans ce champ. Par exemple, pour avoir des morceaux de savon, du sel, de l’huile de palme et des semences, nous avons recours à ce champ qui, malheureusement, a été détruit », a regretté Zobel Simplice Mokoissé, secrétaire du chef de village.
Le trésorier général de l’ADC a vu plusieurs millions de francs CFA de cette association partir en fumée. Pour réparer les dégâts causés, il appelle les partenaires au développement et le gouvernement au secours.
« Pour l’instant, nous ne savons quoi faire »
« Le champ qui a été dévasté s’étend sur 17 hectares dont 7 de manioc. Pendant les années précédentes, avec un hectare de manioc, nous pouvions gagner 500.000 francs CFA. Pour l’instant, nous ne savons quoi faire. C’est pourquoi nous demandons l’aide des personnes de bonne volonté », a plaidé Mathurin Nganabéam, trésorier général de l’ADC.
Signalons que l’association Alternative développement Centrafrique intervient dans le domaine agropastoral à Bossangoa. Cette catastrophe est une énorme perte économique pour la relance de l’agriculture et de l’élevage dans cette région en proie à la crise sécuritaire depuis 2013.
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