Célébration ce 27 février de la 9e journée mondiale des Organisations non gouvernementales (ONG). Instaurée en 2014 par l’Onu, cette journée permet aux acteurs humanitaires d’exposer et d’expliquer à la population leurs missions auprès des personnes en difficultés.
En République centrafricaine, la 9e journée mondiale des ONG est célébrée dans un contexte sécuritaire où l’accès des humanitaires à certaines régions du pays demeure difficile. Pour le ministère chargé de l’Action humanitaire, qui rend hommage au travail abattu par les ONG nationales et internationales, les groupes armés actifs dans le pays doivent respecter leurs engagements vis-à-vis des acteurs humanitaires.
« Je tiens à leur rendre un hommage »
« … l’Accord politique du 06 février 2019 prévoit la libre circulation des biens et des personnes surtout des humanitaires. Malheureusement, cet aspect est encore biaisé. Malgré cette entrave, les humanitaires continuent de travailler. C’est pourquoi, je tiens à leur rendre un hommage », a affirmé Virginie Baïkoua, ministre de l’Action humanitaire.
Par ailleurs, une foire a été organisée au palais des sports à Bangui pour présenter à la population les réalisations de différentes organisations.
« Nous devons les soutenir »
« Je vois que les ONG travaillent beaucoup dans notre pays. Grâce à leurs apports auprès de la population, les plus démunis obtiennent gain de cause. Nous devons soutenir ces organisations dans leurs tâches difficiles », a reconnu un habitant de Bangui.
-A écouter : Impact positif des Organisations non-gouvernementales et les principes humanitaires
Malgré leurs interventions auprès de la population centrafricaine, certaines organisations internationales éprouvent des difficultés d’ordre social dans l’exécution de leur mission.
« La confiance est toujours relative »
« Parmi les principales activités, il y a l’aspect logistique. Sauf que durant la saison pluvieuse, ce n’est pas facile d’atteindre nos zones d’intervention. Nous avons également le rejet de la population. Notamment lorsqu’elle a en face un étranger, la confiance est toujours relative. C’est pourquoi, nous travaillons en collaboration avec d’autres ONG nationales », a déploré Danielle Ndjitam, chargée de communication de l’ONG Copadem.
Célébrée tous les 27 février dans le monde, en République centrafricaine cette journée est placée sous le signe de « l’édification de la jeunesse sur les activités menées par les ONG », surtout leur importance auprès de la population centrafricaine.
-Lire aussi : Centrafrique : sept (7) humanitaires kidnappés par des éléments de la CPC non loin de Bouca