Centrafrique : reprise des cours dans les établissements scolaires publics après le mécontentement des enseignants©Image d'illustration
Vue d'une salle de classe dans un lycée de Bangui

Centrafrique : reprise des cours dans les établissements scolaires publics après le mécontentement des enseignants

Après 13 jours d’observation de la grève de 21 jours, les enseignants du fondamental 1 et 2, ont suspendu leur mouvement. Ceci, suite à un appel à la reprise des cours lancé par les responsables syndicaux pour ce lundi 20 mars. A l’occasion, Radio Ndeke Luka a sillonné quelques établissements publics de Bangui pour constater l’effectivité de cette reprise.

Ce lundi, élèves et enseignants ont répondu présents à l’appel. Les cours se sont bien déroulés au lycée d’Etat des Rapides, au lycée Barthélémy Boganda et au lycée des Martyrs. A l’école Notre Dame d’Afrique, les cours se sont normalement déroulés. Sur 107 apprenants, 71 étaient présents. Une enseignante dispense le cours d’arithmétique.

Espoir

« Ce matin, les élèves sont venus massivement. Espérons que dans les prochains jours, ils seront plus nombreux par rapport à l’effectif d’aujourd’hui » a témoigné Géneviève Mamadou Doui, enseignante de CM2 à l’école Notre Dame d’Afrique.

Au lycée Marie-Jeanne Caron, même si la reprise est effective, certains enseignants sont absents.

« Nous devons avoir 3 matières aujourd’hui. Les mathématiques, le français et l’anglais. Nous n’avons pris que le cours de mathématiques. Nous sommes en train d’attendre le professeur d’anglais » a regretté Ségolène, une élève de la 4ème, qui vient de finir le cours de mathématiques.

Le coordonnateur de la plateforme des enseignants du fondamental 1 et 2, encourage ses pairs à reprendre les cours.

« Garder le cap et continuer les cours »

« Nous étions sur le terrain pour sillonner les établissements et voir si les collègues respectaient les consignes en reprenant effectivement les cours. L’appel que je peux leur lancer, c’est de garder le cap et continuer les cours », a exhorté Innocent Kéréguélé, coordonnateur de la plateforme des enseignants du fondamental 1 et 2.

Les enseignants du fondamental 1 et 2 avaient entamé une grève de 21 jours le 07 mars pour réclamer un statut particulier et l’amélioration de leurs conditions de travail. Mais, après une rencontre avec le président de la République, ils ont décidé de la suspendre en attendant les résultats des pourparlers.

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