Un risque de pénurie des produits de premières nécessités s’annonce en Centrafrique. Les transporteurs centrafricains t observent depuis mardi 3 mai, un arrêt de travail pour exiger le démentellement des barrières jugées illégales sur l’axe Bangui-Douala. Ils ont présenté leurs doléances au ministre d’Etat aux transports.
Les routiers déclarent « ne plus supporter les tracasseries policières dont ils font l’objet sur les barrières de contrôle ». Pour preuve, plusieurs camions sont stationnés à 26 kilomètres de Bangui sur la route nationale N°1. Une voie qui relie le pays au Cameroun, et « principal axe de ravitaillement de la République Centrafricaine ».
Ces derniers ne sont pas à leur premier mouvement. Ils ont déjà observé plusieurs arrêts de travail infructeux de ce genre pour la même cause. Il est à noter que ces barrières sont souvent constituées de différents corps de services de défense et de sécurité nationale et jalonnent presque le trajet parcourru par ces transporteurs.
Signalons que la rencontre a regroupé les directeurs généraux de la Police centrafricaine, de la Gendarmerie nationale et du BARC, (Bureau d’Affrêtements Routiers Centrafricain).