Dans le but de réduire efficacement le taux de prévalence du VIH-Sida en République centrafricaine, le gouvernement et ses partenaires ont lancé, le 26 avril 2023, un nouveau plan de stratégie national. Ce plan, lancé par le président Faustin Archange Touadera, s’étale sur la période 2023-2027.
Ce nouveau plan de stratégie national de lutte contre le VIH-Sida prend en compte plusieurs défis. Il va de la réduction de nouvelles infections au nombre de décès en passant par la réduction du taux de transmission de la mère à l’enfant.
Selon le Comité national de lutte contre le VIH-Sida (CNLS), cette nouvelle stratégie se résume en cinq (5) impacts.
Des impacts aux résultats transversaux
« Le 1erimpact concerne les nouvelles infections qui vont être réduites de plus de 50%. L’impact 2 est lié au taux de transmission du VIH de la mère à l’enfant, qui doit passer de 18% à 5%. Le nombre de décès dû au Sida qui doit être réduit de 50% d’ici 2027, est le 3ème impact. Les obstacles et inégalités qui entravent les droits humains, le genre et l’accès aux soins, la coordination, le leadership et la redevabilité pour la réponse, constituent les deux résultats transversaux », a indiqué Docteur Rock Wambita, épidémiologiste au Comité national de lutte contre le VIH-Sida.
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Face au danger que représente ce fléau, le président de la République, Faustin Archange Touadéra, demande à la population de se faire dépister.
Connaître son statut sérologique
« L’ancienne stratégie concernait une population estimée à 5 millions d’habitants. Désormais, il faut la changer pour tenir compte de l’augmentation de la population actuelle qui est de 6 millions. C’est pourquoi, il est temps de modifier ce plan national. Nous demandons à la population d’aller se faire dépister afin de connaître son statut sérologique », a conseillé Faustin Archange Touadéra.
Ce nouveau programme de lutte contre le VIH-Sida doit mobiliser environ 250 milliards de francs CFA pour les cinq années à venir.