Décédé le 3 mai, les derniers hommages à Michel Darma, dit Docteur Wech, ont été rendus ce jeudi au Palais des sports à Bangui. Cette icône de la musique centrafricaine et leader de l’orchestre Centrafrican-Jazz a été élevée au grade d’officier dans l’Ordre du mérite centrafricain, à titre posthume.
Plusieurs centaines de centrafricains, constitués d’autorités gouvernementales et d’artistes, ont pris part à cette cérémonie funéraire. Des témoignages émouvants et prestations artistiques ont été les grands moments de cette célébration. Se souvenant des moments passés avec ce pilier de la musique centrafricaine moderne, certains disent avoir réussi grâce aux conseils de l’illustre disparu.
« Il me conseillait dans la gestion du potentiel »
« Du point de vue musical, c’est un grand monsieur. Je l’ai connu, lorsque j’étais encore élève. Chaque fois que je l’abordais, c’était pour des conseils car je n’avais pas d’expériences. Il me conseillait dans comment je pouvais gérer le potentiel que j’avais » a témoigné Joseph Ngoïta, député et artiste, se souvient des moments passés à l’époque Wech.
Pour les acteurs du monde culturel qui déplorent cette perte, Dr Wech était unique en son genre.
« C’était quelqu’un d’exceptionnel »
« Wech avait des caractères qui ne sont pas donnés à tout le monde. C’était quelqu’un d’exceptionnel. Un artiste qui a, dans sa besace, près de 500 chansons composées, enregistrées au studio. C’est un cerveau que la République centrafricaine a perdu » a indiqué Auguste Saint-Clair Gbobo, promoteur culturel.
Elevé au grade d’officier, dans l’Ordre national du mérite centrafricain à titre posthume par le président de la République Faustin-Archange Touadéra, Michel Darma, alias Docteur Wech, part en laissant derrière lui une discographie de près de 500 chansons.
-A écouter aussi : Docteur Wech, un des derniers géants de la musique centrafricaine, s’en est allé