Après une saison sèche rude, la pluie revient avec des dégâts à Ndélé dans le Bamingui-Bangoran. Celle qui est tombée dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 mai a fait d’innombrables dégâts. Le bilan provisoire fait état d’au moins 2 morts, une vingtaine de blessés et plusieurs dizaines de maisons écroulées. Par ailleurs, près d’une centaine de familles sont sans abris.

Selon les habitants de Ndélé, cette grande pluie a commencé aux environs d’une heure du matin pendant que ceux-ci étaient dans leur sommeil. Cette averse, accompagnée de vents violents, n’a laissé aucune chance aux habitants, qui pour la plupart, sont restés sans abri.

Les dégâts ont été considérables dans les quartiers de la ville. Certaines victimes se disent désemparées.

« Présentement, nous ne savons où aller »

« La toiture a été emportée avant que la maison ne soit écroulée. D’une manière générale, la situation est catastrophique. Tous nos effets sont restés dehors. Notre grande inquiétude est que nous avons sept enfants à notre charge. Avec eux, nous ne savons où aller présentement », se lamente Mirabelle, une mère de famille.

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D’après des sources locales et sanitaires, au moins 2 personnes ont trouvé la mort et plusieurs dizaines d’autres ont été blessées dans l’écroulement de leurs maisons.

« On a dénombré 2 morts »

« Après cette pluie, il y a eu encore d’autres dégâts. Plus d’une vingtaine de maisons se sont écroulées. Certains ont vu leurs toitures arrachées par le vent qui a soufflé après. Dans mon secteur, on a dénombré 2 morts et une vingtaine de blessés, dont une dizaine de cas graves », témoigne Georges Tazoubé, un habitant.

Cette pluie diluvienne n’a pas fait des dégâts dans les quartiers, des bâtiments administratifs ont été également touchés par les vents violents.

Des établissements scolaires touchés

« Partout dans la ville de Ndélé, il y a eu des dégâts matériels et humains. A l’école préfectorale, le toit d’un bâtiment de classes s’est envolé. Avec près de 2.500 élèves, cette école ne dispose que de 3 bâtiments. Malheureusement, celui qui abrite les classes de CM1 et CM2 a vu sa toiture arrachée par le vent », déplore Philippe Alabé, chef de circonscription scolaire du Bamingui-Bangoran.

Par ailleurs, l’ampleur exacte des dégâts de cette pluie reste à évaluer, puisque des victimes continuent d’être recensées.

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