Vingt-quatre heures après le démarrage des épreuves écrites du baccalauréat, session de juin 2023, les candidats de l’enseignement général sont entrés dans la danse, ce mardi 27 juin.
C’est au lycée Barthélemy Boganda de Bangui que les responsables du ministère de l’Education nationale ont officiellement lancé les épreuves écrites du baccalauréat de l’enseignement général. Avec un effectif de 3.848 candidats, ce lycée compte deux (2) centres d’examen.
Optimiste comme la plupart des candidats, Ismaël trouve très abordable le sujet de philosophie.
« Dès qu’on est entrés en classe, on nous a remis 3 sujets de philosophie au choix. Celui que j’ai choisi est très abordable. C’est un chapitre qu’on a brossé au début de l’année. Je l’ai très bien traité. Je pense que si Dieu le veut, je serais parmi les admis », a affirmé Ismaël, un candidat.
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Même si aucun incident majeur n’a été enregistré dans ce centre au cours de la journée, les responsables prônent la tolérance zéro pour les tricheurs.
« Ils seront purement mis dehors »
« Depuis le matin, on n’a pas eu de difficultés ni enregistré d’incidents. Tout est parfait. Nonobstant un candidat qui a piqué une crise d’asthme et qui a été transféré à l’hôpital. Toutefois, ceux qui seront surpris avec des téléphones portables seront purement et simplement mis dehors de même que ceux qui vont frauder », a fait savoir Judith Ngbara, présidente du centre numéro 1.
Ces épreuves se déroulent sur presque sur l’ensemble du territoire national, à l’exception de Rafaï dans le Mbomou et Alindao dans la Basse-Kotto où l’on souligne des difficultés d’ordre technique.
Au total, plus de 23.000 candidats composent cet examen y compris ceux de l’enseignement technique et professionnel, qui ont ouvert le bal le lundi 26 juin. Ces épreuves écrites prendront fin le 1er juillet prochain.
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