L’association Aimons globine des Centrafricains de la diaspora en partenariat avec Drepanocare de Centrafrique, a volé au secours des drépanocytaires de la République centrafricaine. Le Centre de recherche et de traitement de la drépanocytose a reçu le mardi 18 juillet 2023 de ces deux associations, un don en médicaments pour la prise en charge des personnes souffrant de cette maladie.
Le lot reçu est composé de paracétamol, ibuprofène, doliprane, amoxicilline, efferalgan, gaviscon, diclofenac, sérums et une soixantaine d’autres médicaments spécialisés pour le traitement de la drépanocytose. La valeur du don n’a pas été communiquée.
« Ces médicaments ne sont pas destinés à la vente »
« La gestion de ces médicaments se fera avec le centre. A la base, ce sont des médicaments qui ont été donnés dans l’optique d’être remis gratuitement aux patients. Ces médicaments ne sont pas destinés à la vente. Œuvrant dans le domaine de la drépanocytose, nous allons faire un suivi de proximité au niveau du centre », a rassuré Landry Gotto, président de l’association Drepanocare de Centrafrique.
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Les receveurs de la direction du Centre de recherche et de traitement de la drépanocytose saluent un geste « salutaire ».
« Ces médicaments sont gratuits pour nos patients »
« Nous ne pouvons qu’être très contents pour cette action de l’association « Aimons globine » qui n’est pas la première du genre. Cette association a déjà fait un don de médicaments et nous a promis d’appuyer régulièrement la pharmacie du Centre et c’est ce qu’elle est en train de faire. Les médicaments sont gratuits pour nos patients quand ils sont disponibles », a précisé Docteur Lorna Thelma Nguilelo, directrice du Centre de recherche et de traitement de la drépanocytose.
Le parent d’un malade, qui a déjà passé une semaine dans ce centre hospitalier pour le traitement de son enfant, se plaint de la vente des médicaments et demande un suivi de la part des donateurs.
« Il n’y a pas de gratuité »
« Une fois les médicaments remis et les donateurs partis, ces remèdes sont souvent vendus aux patients. Il n’y a pas de gratuité. On achète souvent ces médicaments pour le traitement de nos enfants. Nous voulons un suivi pour permettre aux patients d’avoir gratuitement ces produits », a souhaité Robert, proche d’un malade.
Sensibiliser la population sur la drépanocytose, lutter contre la stigmatisation des drépanocytaires et plaider pour la mise en place d’un programme national de lutte contre la drépanocytose, sont les objectifs poursuivis par les associations Aimons globine et Drepanocare.
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