Près d’une semaine après le scrutin référendaire, les urnes continuent d’être acheminées vers l’Autorité nationale des Elections (ANE) à Bangui. La compilation des résultats se poursuit au centre de traitement des données.

Autour d’une table, les agents de contrôle de l’Autorité nationale des élections ouvrent à tour de rôle des enveloppes scellées contenant chacune des procès-verbaux des bureaux de vote. Dans ce centre de collecte, les activités se déroulent en 3 phases.

Contrôle de tous les documents

« La première vague, c’est l’entrée des plis qui nous viennent de différents bureaux de vote sur l’ensemble du territoire national. Donc, il y a un 1^er atelier qui récupère tout ce qui arrive. Ensuite, il contrôle si tous les documents électoraux prévus pour chaque bureau de vote à destination de la Cour constitutionnelle, de l’ANE et du ministère de l’Administration du territoire est complet », affirme Théophile Momokoama, rapporteur général et porte-parole de l’ANE.

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Après vérification, tous les procès-verbaux doivent être soumis aux commissaires de l’ANE et leurs équipes pour validation. Après cette phase, les résultats sont introduits dans un logiciel pour le contrôle.

Une procédure complexes ?

« Après la première saisie, ces mêmes feuilles sont remises à la 2^ème saisie pour être ressaisies. Quand il y a la complétude dans les informations, le système valide les données. Mais quand les 2 scores saisis dans les 2 ateliers ne sont pas conformes, le système refuse ces résultats et les feuilles sont renvoyées au niveau des commissaires pour révérification. Au cas contraire, on renvoie le dossier au service contentieux », précise Huguette Kouagou, chef de la division informatique.

A en croire le porte-parole de l’ANE, plus de 90% des bureaux sont déjà dépouillés. L’arrivée des dernières urnes à Bangui est prévue, ce 04 août. Selon le code électoral, l’Autorité nationale des élections dispose de 8 jours, après le vote, pour publier les résultats provisoires de ce référendum constitutionnel.

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