A Bangassou, chef-lieu de la préfecture du Mbomou, l’insalubrité bat son plein dans la ville. La situation empire en cette saison pluvieuse avec des hautes herbes qui envahissent plusieurs quartiers. Cette montée d’insalubrité inquiète de nombreux habitants.
Autour des maisons d’habitation et des bâtiments administratifs ainsi qu’aux abords des rues, des hautes herbes poussent sans relâche. Pour les concessions inoccupées par exemple aux quartiers Tokoyo, Bangui-ville, Elevage et Maliko, l’espace est complètement couvert de hautes herbes, communément appelées « Bara Bokassa ».
Inquiète, cette habitante de Bangassou déplore cette situation.
« Aucune initiative »
« Il y a des hautes herbes partout dans la ville. Si quelqu’un arrive pour la première fois à Bangassou, il sera surpris de constater la montée de cette insalubrité. Mais comme il n’y a aucune initiative, la situation demeure et des serpents risqueraient de mordre des piétons », s’inquiète Natacha, une habitante de Bangassou.
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Un autre habitant de Bangassou propose aux chefs des quartiers de mobiliser leurs administrés afin de mener des vastes opérations de nettoyage dans la ville.
« Mettre de la propriété aux abords des routes et dans leur concession »
« Des personnes ont acheté des parcelles depuis 10 ans mais elles ne les entretiennent pas. Je demande aux chefs des quartiers de sensibiliser les habitants afin qu’ils puissent mettre de la propriété aux abords des routes et dans leur concession », a supplié Dieudonné Ngbokoli, un autre habitant de Bangassou.
Pour ce père de famille au quartier Ngombé 2, la lutte contre l’insalubrité dans la ville de Bangassou doit être l’affaire de tout le monde mais avec l’initiative de la municipalité.
« Un lieu de chasse »
« Il y a des herbes qui se lèvent partout même dans les concessions officielles par exemple celle de la préfecture. Quand vous vous promenez là-bas, faites attention parce qu’il y a trop de pièges car c’est devenu un lieu de chasse. A mon avis, c’est le maire qui doit gérer cela avec les chefs des groupements et des quartiers », a fait savoir François Marie Mbolifio, père de famille au quartier Ngombé 2.
Sur cette question d’insalubrité, Théophile Demba, président de la délégation spéciale de la ville de Bangassou, promet d’organiser une réunion avec tous les leaders communautaires, sans donner une date précise.
En plus de cette situation, de nombreuses routes dans la ville amorcent une dégradation avancée empêchant ainsi, la libre circulation des vélos, motos et véhicules.
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