Après plusieurs années de rupture, l’eau potable coule de nouveau dans les robinets de certains quartiers de Bria dans la Haute-Kotto. Ce, grâce à l’installation par l’ONG Oxfam de points d’eau dans trois (3) quartiers de la ville. Un soulagement pour les ménages.
Trois châteaux d’eau, d’une capacité de 10.000 litres chacun, sont respectivement installés dans les quartiers Piango, Yafara et Barangbaké. Ils fonctionnent à base de l’énergie solaire. Plusieurs femmes, issues de ces quartiers et des environs, passent à tour de rôle, sans se bousculer, pour remplir leurs récipients.
« On la distribue à travers les robinets »
« Ce point d’eau est opérationnel de 7h00 à 16h00. Cependant, on le ferme temporairement à 10 h00. Et une fois que le château est rempli, on distribue de l’eau aux habitants à travers des robinets. Pour 2 bidons, la personne paie 25 francs CFA. L’argent encaissé permet, en cas de panne, de réparer le point d’eau », indique Alida Présent, une des superviseurs.
C’est aussi un soulagement pour ces femmes qui, désormais, s’approvisionnent en eau sans avoir de difficultés.
« C’est un grand soulagement »
« Dès qu’on arrive vers 7h00, le point d’eau est déjà opérationnel. Aussitôt, nous avons de l’eau. Grâce à ce château, nous pouvons aisément faire de la lessive, la cuisine et les toilettes. Nous avons également de l’eau potable pour boire. C’est un grand soulagement », se réjouit El Djouma, une mère de famille.
Une satisfaction ressentie au quartier Yafara où la plupart des habitants sont des retournés, victimes des conflits armés de 2016.
« On n’a plus à disputer entre nous »
« C’est une grande joie pour nous. Au lieu d’aller puiser ou pomper de l’eau, on ouvre seulement le robinet, et le tour est joué. A la seconde, le saut est déjà plein et on n’a plus à disputer entre nous pour pouvoir avoir de l’eau », affirme Florent Émile Ketakossi, un père de famille.
Les habitants des autres quartiers de Bria et ceux des villages périphériques souhaitent que l’ONG Oxfam poursuive ces installations dans d’autres secteurs de la ville. Ceci, afin de faire face à la pénurie d’eau observée en saison sèche.
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