Alors que la rentrée scolaire est effective, ce lundi 18 septembre, les enseignants intégrables du fondamental 1 ont manifesté leur colère. Estimés à près de 4 mille, ils ont pris d’assaut le ministère de l’Education nationale pour réclamer leur intégration dans la Fonction publique centrafricaine.
Mobilisés devant les locaux du ministère de l’Education nationale, les mécontents se disent fatigués des promesses non tenues du gouvernement. Ils expliquent que cela fait quatre années qu’ils broient le noir.
L’intégration dans l’immédiat
« La base revendique l’intégration dans l’immédiat des enseignants du fondamental 1 en instance d’intégration. Après les dernières intégrations de 2020, il était question pour le gouvernement de convertir la ligne budgétaire des contrats en intégration chaque année. Bientôt nous allons passer 4 ans sans prise en charge, sans contrat et sans intégration », a dénoncé Evelyn Wilfried Soumaï, délégué du collectif des enseignants intégrables du fondamental 1.
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Les mécontents, très irrités après plusieurs démarches infructueuses, ont décidé de manifester leur colère jusqu’à avoir gain de cause.
Manifester jusqu’à avoir gain de cause
Nous avons été à la Primature, nous avons même été voir notre ministre, M. Moukadas. Celui-ci nous a dit que le gouvernement est dans la logique d’intégrer et c’est l’intégration qui nous est bénéfique. Malheureusement, le gouvernement n’a pas concrétisé sa promesse. Nous allons poursuivre les manifestations jusqu’à avoir gain de cause », a conclu Evelyn Wilfried Soumaï.
Interrogé par Radio Ndeke Luka sur ce mouvement de colère, le directeur de cabinet du ministère de l’Education nationale, Dieudonné Gazalogo, a affirmé n’avoir pas connaissance du dossier et a renvoyé la balle dans le camp de la direction générale de l’Education. La réaction de cette dernière est attendue.