La société française AREVA, chargée de l’exploitation de l’Uranium centrafricain de Bakouma (1000 km à l’est de Bangui), rassure l’opinion régionale sur les dangers que pourraient engendrer l’exploitation du minerai. C’est au cours d’une réunion tenue à Bangassou ce 16 mai 2011.
C’est une étude d’impact environnemental et social faite par les experts de la société AREVA qui démontre ceci. La quasi-totalité de la population du Mbomou pense que l’exploitation de cet uranium constituerait un danger pour la santé et la vie des personnes.
Selon l’orateur, « les impacts de l’exploitation du minerai sont faibles en général sur l’environnement physique, biologique, social et radiologique ». Néanmoins malgré cette rassurance, des mesures ont été prises pour que l’exploitation soit faite dans le respect de l’environnement.
Un plan de surveillance de l’impact du projet et de l’aménagement du site de l’exploitation a été envisagé. Il s’agit là d’une première phase d’exploitation qui concerne deux sites sur onze.
L’uranium de Bakouma devait au départ être exploité par la société sud- africaine UraMin. Les travaux ont été lancés en octobre 2006, par le président de la République François Bozizé.