La question de la consolidation de la paix sur le continent africain reste une préoccupation majeure pour ses dirigeants. Pour joindre l’acte à la parole, le bureau de liaison de l’Union Africaine (UA) en Centrafrique vient de remettre au cours d’une marche pacifique ce mercredi 25 mai 2011, une torche de la paix au Premier ministre Faustin Archange Touadéra. Ce geste rappelle aux Chefs des Etats africains le respect des textes et engagements pris dans le cadre de la résolution des conflits et la consolidation de la paix.
La remise de la flamme de paix s’inscrit dans le cadre de la célébration ce mercredi 25 mai 2011de la Journée de l’Afrique. La célébration est aussi marquée par un échange entre la presse centrafricaine et les Ambassadeurs africains en poste à Bangui. Sujet traité, les enjeux et les perspectives de la Paix et de la Sécurité en Afrique.
Pour l’Union Africaine ainsi que l’ensemble des Ambassadeurs africains présents à la cérémonie, la célébration de cette Journée dédiée à l’Afrique est donc une manière de garder toujours en mémoire cette longue marche du continent africain vers l’indépendance, la liberté, la consolidation de la paix, la démocratie, l’état de droit ainsi que l’unité des peuples.
Selon Madame Youssouf AWA, Représentante résidente de l’UA en Centrafrique, « le continent traverse une période de plus en plus difficile. Il est confronté à des défis inédits qui appellent une évaluation et un renforcement des cadres institutionnels et instruments existants ». Depuis la crise en Tunisie, « les choses se sont amplifiées en l’Afrique du Nord et l’UA n’est pas restée bras croisés ».
Quant à Russel Mba, Conseiller Juridique au bureau de liaison de l’UA, l’institution « dispose d’un programme frontière avec deux objectifs : parvenir à la délimitation des frontières africaines et adopter une convention sur la coopération transfrontalière. Une convention déjà prise et sera examiner au prochain sommet à Malabo ».
La torche de la paix remise au Premier Ministre à l’issue de la marche pour la paix sera donc remise à son tour au Président de la République pour rappeler aux Chefs d’Etats sur leur rôle de veiller à l’application des textes pris dans le cadre de la consolidation de la paix en Afrique.