Quarante députés centrafricains ont pris part le 21 juin 2011 à un atelier de formation organisé par l’Union Africaine (UA) à Bangui. Selon le bureau de l’UA en Centrafrique, cette formation s’inscrit dans le cadre de la promotion d’une Démocratie durable dans le pays.
Les enseignements de cette formation portent sur la charte Africaine de la Démocratie, des élections et la Gouvernance. Il s’agit notamment de les informer sur les dispositions de cette charte que la RCA a ratifiée.
« La RCA fait partie des premiers pays en Afrique à expérimenter la démocratie en 1981, donc il est question de se rappeler de cela et s’il y a de nouvelles notions, il faut les prendre en compte » a affirmé Abakar NIAKANDA, Haut Commissaire à la présidence de la république, chargé des Droits de l’Homme et de la bonne gouvernance.
Depuis son adoption en janvier 2007, près d’une vingtaine d’Etats ont procédé à la signature de la Charte mais seuls 11 Etats ont pu ratifié ce texte, alors qu’il a besoin d’un minimum de 15 ratifications pour entrer en vigueur.
La législature centrafricaine en formation se fait sans l’opposition. Elle a boycotté les élections pour « fraudes massives orchestrées pour favoriser l’accession au pouvoir du président François Bozizé et son parti politique le KNK ».