« L’informatisation des notes du baccalauréat ne se fait pas par une seule personne. C’est un tout un service qui est mis en place pour la sécurisation et la crédibilité des résultats ». C’est ce que déclare sur les ondes de Radio Ndeke Luka, ce vendredi 24 juin 2011, Clément Ngoaka, directeur général des enseignements primaires et secondaires, membre du comité de supervision du baccalauréat session de juin 2011.
Il met ainsi en garde tous candidats, parents et autres fossoyeurs qui tenteraient de frauder pour obtenir le baccalauréat. La déclaration est faite au moment où la direction des examens et concours (DEC), commence la compilation des copies avant le démarrage des corrections.
« Un comité de suivi et de lutte contre la corruption et les irrégularités dans la compilation des notes des candidats du baccalauréat est mis en place par le département de l’éducation primaire et secondaire. Le comité joue le rôle de la police contrôle depuis les correcteurs jusqu’au service informatique et centralisation des notes des candidats avant la délibération de cet examen », explique le directeur Ngoaka.
Il ajoute qu’il existe « un seul centre de correction du baccalauréat logé dans l’enceinte du lycée technique de Bangui. Les correcteurs ne sont pas choisis par hasard, mais triés rigoureusement : conscience professionnelle, bonne moralité. Pour ceux cherchent à tenir l’image du département de l’éducation nationale à travers de messages incendiaires, li faut noter qu’on ne s’amuse pas avec la vie des enfants », martèle encore Clément Ngoaka.
Les épreuves écrites du baccalauréat technique et général prennent fin ce vendredi 24 juin pour les séries B, C et D et samedi 25 juin, pour les candidats du lycée technique de BANGUI qui composeront les épreuves pratiques.