« L’Union des Forces Démocratique pour le Rassemblement (UFDR) ne tolérera plus les braquages à mains armées dans toutes les zones de Nord-Est de la République Centrafricaine. Les récidivistes subiront les mêmes tracts effectués sur les éléments de la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP)à Mouka-Ouadda (nord-est) ».
Ces déclarations sont tenues dans un communiqué reçu à Radio Ndeke Luka mercredi 28 juin 2011 et signé par le Colonel Abdel Kader-Kalile, responsable de l’UFDR au comité de pilotage Désarmement Démobilisation et Réinsertion (DDR).
Les déclarations font suite aux accrochages du 25 juin entre les éléments de l’UFDR et ceux de la CPJP à Mouka au Nord Est de la Centrafrique provoquant de lourdes pertes en vies humaines.
L’UFDR demande ainsi aux responsables de la CPJP« de respecter l’accord de cessation des hostilités signé avec le pouvoir de Bangui le 12 juin dernier, et de regrouper ses éléments incontrôlés ».
Elle met aussi en garde la faction rebelle contre tous les braquages de la population à mains armée et l’érection de barrières illégales, entravant la libre circulation des personnes et des biens.
L’UFDR justifie son action par ses engagements de paix et de stabilité conformément à l’accord de paix de Birao et de Libreville signé entre elle et le gouvernement centrafricain.
Cette mise en garde intervient en pleine phase effective du DDR lancée samedi 25 juin 2011 à Bocaranga (nord), par le président François Bozizé. Déjà, 365 hommes de l’APRD ont été recensés et désarmés.