Il a été question hier jeudi 07 juillet 2011 de la Centrafrique au Conseil de sécurité de l’ONU. Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est inquiété de « la quasi absence » d’opposition en République centrafricaine. Il considère que cette situation risque de poser « un défi considérable » après les élections présidentielle et législatives dans notre pays.
Dans une déclaration, les membres du Conseil de sécurité « notent que la quasi absence d’opposition politique dans les institutions démocratiques de la République centrafricaine depuis les élections peut constituer un défi considérable dans le processus de réconciliation nationale et la construction du pays ».
La déclaration ajoute que « Les membres du Conseil soulignent le besoin pour toutes les parties de prendre des engagements fermes afin de mettre en oeuvre les recommandations en faveur d’un dialogue participatif et travailler à la réconciliation nationale ».
Le Conseil de sécurité « demeure préoccupé par la situation humanitaire qu’il qualifie de terrible et demande à toutes les parties de respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire« .
Cette déclaration du conseil de sécurité de l’ONU a été adoptée après la présentation du rapport de la Représentante spéciale du Secrétaire général pour la République centrafricaine. Pour Mme Margaret Vogt, en dépit des progrès accomplis, la République centrafricaine se heurte encore à des défis majeurs. Elle a mentionné l’extrême pauvreté, la faiblesse des institutions nationales, un fort taux de violence et de criminalité, et la corruption.
Elle a indiqué que les principaux défis à relever sont l’instabilité politique, la mise en œuvre des accords de paix conclus avec les groupes rebelles, ainsi que le processus de désarmement et de réintégration des anciens combattants.