La République Centrafricaine est en phase de lancer sa première industrie d’exploitation des gisements aurifères. Il s’agit du gisement de Ndassima dans la préfecture de la Ouaka (Centre). Ce site était à l’étude depuis une dizaine d’années. Les résultats de ces études ont révélé une réserve suffisante d’or exploitable. Il s’agit également de l’industrie de commercialisation de ces minerais.
Une étude d’évaluation d’impact environnemental a été également mené il y’a quelques années, dans le but d’informer la population, sur la plus value que cette société apportera à la population de ladite localité. Selon Pauline Voga, directrice de la Communication et du développement communautaire de la société Aurafric et Axmin, « ces études ont été faites dans un rayon de 25 km à partir du site du gisement ».
« Des avancées positives sont enregistrées, en termes d’acquisition des documents administratifs, devant permettre à la société d’exploiter les mines d’or de Ndassima » a-t-elle ajouté. Elle précise « qu’une société canadienne a obtenu du gouvernement centrafricain le permis d’exploitation depuis 2008 et la société est dans la recherche de financement pour la mise en œuvre de ce projet ».
Au sujet de la méthode qui sera mise en place pour l’exploitation de l’or de Ndassima, Pauline Voga affirme qu’il s’agira d’une exploitation industrielle et non d’exploitation artisanale, pratiquée jusque là en Centrafrique.