Dans la ville de Nola (centre), il semble que le procureur n’en fait qu’à sa tête. Les organisations de défense des droits humains, la société civile et les autorités administratives de la ville ont dénoncé ce vendredi 15 juillet 2011 au cours d’une réunion, les arrestations arbitraires orchestrées par le parquet du tribunal de la ville de Nola.
Selon le constat fait par les différentes structures de défense des Droits de l’Homme, « la prison de la ville regorge présentement de détenus, qui souvent pour certains, sont arrêtés sans chef d’accusation, et pour d’autres sont restés croupis sans procès équitables ».
Les organisations de défense des droits de l’homme citent même un cas spécifique « une femme transférée à la maison d’arrêt de Nola, mercredi 13 juillet, avec ses deux enfants, une fillette de deux ans et une autre de 81 jours, à la suite d’une banale histoire de bagarre avec l’épouse d’un gendarme de la ville ».
Les responsables de ces structures de défense des Droits de l’Homme appellent le parquet à respecter les Droits, car « nul n’est au-dessus de la loi », affirment-t-ils. La rencontre a été initiée par le préfet de la Sangha Mbaéré, Lazare Morlès Ngaya.