Appel du pied de l’entraîneur des Fauves aux autorités centrafricaines. Il faut jouer un match amical de préparation et ça se paye. Souvent l’équipe sollicitée exige une prise en charge. Or Les Fauves de Centrafrique ont besoin de ce match avant le choc décisif contre le Maroc le 4 septembre à Bangui. En cas de victoire, la RCA participera, pour la première fois de son histoire aux phases finales d’une Coupe d’Afrique des Nations de football.
Ce match contre le Maroc est présenté comme la finale du groupe D, les autres équipes étant la Tanzanie et l’Algérie. En prévision de cette rencontre cruciale, les Fauves souhaiteraient bien tester leur force de frappe face à un adversaire convenable. Jules Accorsi, l’entraîneur national s’arrache les cheveux : « Nous sommes à la recherche d’un match amical pour la date du 10 aout désignée par la FIFA et on voudrait le faire à Paris. Cela réduirait nos frais. Nous n’avons pas de gros moyens, la plupart de nos joueurs sont en Europe. Avec un match amical à Paris nous n’aurions pas besoin de déplacer beaucoup de l’Afrique vers Paris. Mais pour l’instant je n’ai pas vraiment de propositions. Sauf Malte, mais qui ne me convient pas, car Malte est au fond du classement FIFA, alors que j’ai besoin d’un match de référence avant la rencontre avec le Maroc le 4 septembre.
Pourtant, la Guinée Conakry était annoncée pour servir de sparring-partner aux Fauves, mais rien de concret pour le moment. Il est aussi question du Burkina Faso. Bref on est dans l’expectative.
En dépit de cette situation, Acorsi garde beaucoup d’espoir quand au choc face au Maroc. « Je précise que nous sommes en tête avec le Maroc. Nous avons un petit avantage sur le Maroc car nous le recevrons chez nous à Bangui. Si d’aventure, on arrivait à battre les Marocains, on aura de très grandes chances d’aller à la CAN », a-t-il présagé.