Depuis plusieurs jours, la commune de Bria (Centre-est) et alentours sont le théâtre de scènes de violence. Les deux groupes ethniques majoritaires de la région, les Rounga et les Goula s’affrontent.
L’hôpital régional et universitaire de la ville de Bria a enregistré la semaine écroulée plusieurs cas de personnes blessées à l’arme blanche. On a même compté des mutilations à la machette. Les responsables des structures médicales s’abstiennent cependant de fournir des indications sur le nombre exact de blessés. Refus également de dire si des morts ont été enregistrés.
Chaque ethnie rejette sur l’autre la responsabilité des affrontements, et l’accuse d’être à l’origine du déclenchement des hostilités. Le climat se détériore chaque jour
Conséquence, les populations des zones concernées de la ville de Bria commencent à déserter les localités concernées.
Selon toute vraisemblance, les deux factions rebelles qui sévissent dans la région sont à l’origine des affrontements avec pour objectif, d’asseoir, chacune de son côté, le contrôle exercé des localités. Il s’agit de la Convention des Patriotes pour la justice et la paix (CPJP) et l’Union des forces démocratique pour le rassemblement (UFDR), qui se battent avec intermédiaire des personnes interposées. .
Un accord de cessation d’hostilités entre les deux groupes rebelles a été reporté à une date ultérieure, le 13 juillet dernier, à cause de la mésentente entre les deux ethnies qui vivent désormais à couteaux tirés.