C’est sur fond d’une grande polémique que le comité ad-hoc local pour les élections législatives partielles du 4 septembre prochain a été mis en place ce 12 août 2011, dans la ville de Bouar (Ouest). Les anciens membres de la CEI (Commission électorale indépendante) disent ne pas reconnaitre le nouveau bureau composé de 7 membres.
Selon eux, ces mêmes personnes « ont mal géré le processus électoral du 23 janvier dernier ». Ils demandent au gouvernement d’éponger leurs 8 mois d’arriérés d’indemnités et enfin de suivre leur dossier au tribunal de grande instance de la ville de Bouar, relatif à leur frais de location des motos des opérations du recensement électoral qui s’élève à 9.300.000 FCFA (environ Euros), qui n’a pas encore été traité.
Pour Marie José Ngamo, membre du comité transitoire des élections, « l’article 105 du code électoral, donne le plein pouvoir au ministère de l’administration du territoire d’organiser ces élections partielles ». Elle ajoute que « les revendications des anciens commissaires de la CEI ont été notées et seront transmises à qui de droit ».
Il faut préciser que parmi les 7 personnes qui composent ce comité, 3 proviennent de l’administration du territoire, une de la société civile et les 3 autres proviennent de l’ancienne CEI.
Les élections concernent la première circonscription électorale de la ville de Bouar. Au total, 13 circonscriptions électorales sont concernées par ces élections partielles, dont les résultats ont été invalidés par la Cour Constitutionnelle, après examen des contentieux.