Le Ministère du Plan et de la coopération internationale cherche à établir avec exactitude, le nombre des victimes des violences basées sur le Genre dans la Vakaga. Une mission composée d’experts du ministère, séjourne depuis le vendredi 12 août dernier dans la ville de Ndélé (Est). Elle va mener une enquête pour capitaliser des données fiables, afin d’orienter les interventions au profit des victimes de ces violences basées sur le Genre.
Conduite par Dieu Béni Galla-Gallas, cette mission va évaluer les principaux groupes de population à risque et les zones à risques élevées. La mission mesurera également l’ampleur, identifiera les causes et les facteurs de l’influence de la violence aux plans physique, psychologique, sexuel, verbal et économique, afin d’y trouver un palliatif.
Dans cette enquête, deux stratégies sont prises en compte, à savoir le volet qualitatif et le volet quantitatif. S’agissant du volet qualitatif, il y aura une discussion en faveur des groupes, des ONG, de l’administration et les entreprises. Quant au volet quantitatif, il prendra en compte la délimitation d’une ère de dénombrement après un tirage au sort de 20 ménages pour le sondage.
Il faut noter que cette enquête a bénéficié d’un appui financier du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA). Elle se déroulera dans toute la préfecture de la Vakaga jusqu’au 15 août prochain.
Le 8 août dernier, le ministère des Affaires sociales, en partenariat avec certaines Agences du Système des Nations Unies et la Commission de l’Union Européenne, ont organisé une formation à l’intention d’une trentaine de professionnels de l’audiovisuel et des humanitaires, visant à transmettre aux journalistes les différents outils de prévention des violences, les différentes techniques de traitement et de diffusion des informations relatives aux violences basées sur le genre.