Le calme est revenu au soir du 15 août au PK12 après le soulèvement des jeunes du quartier Yembi 1. Ils se sont soulevés contre l’agression d’un élément d’’autodéfense de leur quartier par un habitant dudit quartier qui aurait détenir une arme de guerre. La personne agressée, a été poignardée au couteau par un jeune qui habite toujours dans la localité.
Le regain de tension dans la matinée a valu l’intervention des éléments des forces de l’ordre. Le secteur était sécurisé par les éléments de sécurité composés de la Gendarmerie et de la police.
Du coté des manifestants, c’est tout juste un retour de bâtons de la part des détenteurs illégaux d’armes aux éléments d’autodéfense et l’affaire remonte à la dernière saisie d’arme de guerre dans le secteur. « Après la saisie d’armes qu’on a remis au gouvernement, nous sommes victimes des menaces de la part de certaines personnes qu’on suspecte appartenir à une bande de trafiquant illégaux d’armes de guerre », a expliqué un élément de l’autodéfense, proche de la victime.
Par contre pour l’autre camp, ce n’est pas le cas mais il s’agissait d’une simple bagarre entre deux individus. « C’est vieux problème entre les belligérants. Ce n’est pas une affaire d’armes de guerre », témoigne un proche de l’agresseur.
Clothilde Namboï, Préfet de l’Ombéla M’Poko qui était présente sur les lieux de la manifestation, a invité les deux camps au calme. « Nous sommes des frères et nous sommes appelés à cohabiter. Les deux parties doivent s’entendre et rejeter tout esprit de vision », a-t-elle lancé aux deux parties.
Il faut rappeler que dans la nuit du 10 juillet dernier, les éléments d’autodéfense du quartier Yémbi1 à Bégoua (12km au nord de Bangui), ont mis la main, sur trois armes de guerre. Il s’agit de trois AK 47, plus connues sous le nom de kalachnikovs. Ces armes ont été trouvées entre les mains d’un habitant du quartier Yémbi1, âgé d’une trentaine d’années.