« Les accidents de circulation posent un grave problème de santé et de développement. Ceux-ci peuvent être évités ». C’est dans cette optique que la décennie d’action en faveur de la sécurité routière 2011-2020 a été officiellement lancée ce 29 août 2011 en Centrafrique.
Le lancement de cette campagne fait suite à la première conférence ministérielle mondiale sur la sécurité routière en Novembre 2009 à Moscou, en Russie. Au cours de cette conférence, les échanges ont montré que « les accidents de la route poursuivent une hausse vertigineuse. Si rien n’était fait, le problème devrait s’aggraver dans les prochaines décennies ».
« La Centrafrique, comme pays à faible revenu, doit se mettre en action, car d’après les prévisions, le problème doit encore s’aggraver, d’ici à 2030, date à laquelle, les accidents de la route devraient faire plus de victimes que le VIH/Sida, la tuberculose ou le paludisme », a expliqué Parfait Mbaye, ministre centrafricain des Transports, lors de l’ouverture des travaux.
« Si aujourd’hui la communauté internationale accorde un intérêt particulier à la sécurité routière, c’est justement parce que les accidents de la route font aujourd’hui partie des causes premières des décès par an dans le monde », a jouté Zakaria Maïga, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Centrafrique.
Il a également rendu public les estimations de l’OMS, sur les accidents de la route dans le monde. Selon lui, « il y a plus d’un million de décès et plus de 20 à 50 millions d’infirmités que la route fait chaque année ».
Les activités contenues dans ce plan d’action de la sécurité routière va se concrétiser à travers 6 principaux axes : le renforcement de la capacité de la gestion de la sécurité routière, l’amélioration de la sécurité de l’infrastructure routière, l’amélioration de la sécurité des véhicules, celle du comportement des usagers de la route, des soins d’urgence et enfin des ateliers de formation.