Environ 7.000 candidats composent le concours des maitres de l’enseignement et celui d’entrée à l’Ecole Normale des Instituteurs (ENI) de Bambari. Les admis à ce concours bénéficieront d’une formation de deux ans dans différents Centre Pélagiques Régionaux (CPR) du pays.
A Bangui, capitale du pays, deux centres ont accueilli les candidats pour la composition des épreuves écrites, notamment le Lycée Barthélemy Boganda et le Lycée Marie Jeanne Caron.
Selon Ouango Rama, présidente du centre du lycée Marie Jean Caron, « l’organisation de ce concours cadre avec la politique du gouvernement qui compte avoir plus d’enseignants pour la formation des élèves ». Elle a ajouté que « les maîtres de l’enseignement se chargeront des enseignements dans les classes primaires, car recrutés au niveau 3e avec un Brevet de Collège (BC) et ceux de l’ENI, seront des instituteurs, car ils ont été recrutés au niveau de terminal avec un baccalauréat »
Dans la ville de Bozoum, les candidats sont au nombre de 176. Par contre, 216 composent à Bossangoa. Tout se déroule bien dans ces centres selon les correspondants de Radio Ndeke Luka dans les régions.
A Mbaïki par conséquent, 74 des candidats ont manifesté leur mécontentement. Leurs noms ne figurent pas dans la liste et ils réclament leurs frais de constitution de dossier qui s’élève à 5000 FCFA. Selon eux, leurs noms ont été remplacés par ceux des personnes venues de Bangui. Mais la direction locale de l’organisation de ce concours affirme que tout s’est bien déroulé et que les personnes exclues sont celles dont les dossiers ne respectent pas les critères requis et que les frais sont non remboursables.
Ce même concours s’est déroulé sans incident majeur dans la ville de Bouar avec ses 184 et également à Bangassou. Dans chaque centre, 50 candidats seront retenus. On estime cependant à plus de 500, les potentiels futurs enseignants centrafricains en formation.