La 8e édition du semi-marathon de Bangui a tenu toutes ses promesses, selon les organisateurs. Elle a mobilisé environ 1.000 athlètes le matin du dimanche 22 janvier 2023.
La particularité de cette compétition, dédiée à la paix, est qu’elle a regroupé trois disciplines à savoir : les courses de 21 et 10 kilomètres couplées avec la marche de 10 kilomètres pour les personnes valides et les handicapés.
Dans toutes les catégories, il y a les hommes, les femmes et les enfants, dont une partie est venue de l’intérieur du pays, notamment de Bambari et Damara. Le personnel de l’ambassade de France à Bangui est aussi représenté.
Rassemblées au rond-point Pétévo, point de départ de ce semi-marathon, les différentes catégories des coureurs ont parcouru les axes Koudoukou, place des Nations-Unies, rond-point des Martyrs, Sica-Benz-Vi, Tiringoulou en passant par Marabena, Relais-Sica, avenue Boganda pour chuter au Point zéro. Entre l’inexpérience et l’épuisement, les amateurs ont été néanmoins enthousiastes.
Reconnaissance
« Je suis très heureux parce que j’ai gagné la course. Je remercie le staff et les organisateurs. Merci à tous mes coéquipiers et à tous mes amis qui ont participé à cette course » s’est réjoui Christ Junior Boui, alias Nakata, médaillé d’or dans la discipline de 10 kilomètres marche.
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Jessila Bémolinda est à sa première participation et se réjouit d’être dans la catégorie marche.
« Je suis très contente parce que cette course me plait et est bonne pour la santé », déclare-t-elle.
Bien qu’il n’ait pas remporté un prix, Lévy Romaric Goueté, un des marathoniens, ne cache pas l’esprit olympique qui l’habite après avoir parcouru 21 kilomètres.
Musulmans et chrétiens ensemble
« D’une manière générale, l’activité s’est bien déroulée. Nous avons vu des musulmans et des chrétiens ensemble. Nous avons vu aussi des blancs parmi nous et des athlètes venus de Bambari. C’est une activité qui favorise la paix et la cohésion sociale. Mais, il y a eu un peu de désordre à la fin. Les organisateurs ont juste retenu les 3 premiers alors qu’ils auraient pu retenir les 10 premiers parce que c’est une activité de portée nationale » a regretté Levy Romaric Goueté.
Une activité de masse avec les amateurs certes, mais les talents se sont révélés. Un succès donc pour les organisateurs qui trouvent un brin d’espoir d’aller vers la 9e édition.
Une réussite
« Nous avons pu distribuer 1.000 dossards la veille de la compétition. Les participants sont restés professionnels et il n’y a pas eu de blessures ni d’incidents. Tous ces ingrédients ont fait que cela a été une réussite. Cela a été suivi partout dans le monde. Notre esprit est de rassembler les Centrafricains qui doivent être unis et doivent toujours marcher ensemble parce que nous sommes condamnés à vivre et à mourir ensemble. L’année prochaine, cela va être très grand » a martelé Crépin Ngoko Nzenguet, président du comité d’organisation.
Amateurs, les participants ont eu non seulement le bonheur de participer à cette édition mais aussi de gagner en santé.
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