Les deux factions rebelles, l’Union des Forces Démocratiques pour le Rassemblement (UFDR) et la Convention des Patriotes pour la Justice et la Paix (CPJP) qui se sont affrontées à Bria, chef lieu de la Haute-Kotto, les 11 et 14 septembre dernier s’engagent à respecter l’accord de cessation des hostilités dans les régions où ils opèrent et la pacification de la ville de Bria. Huit jours, après la signature de cet accord de cessez-le feu, les deux groupes rebelles mettent en application les closes de cet accord. Ils ont tous retiré leurs combattants à Bria.
« C’est déterminant pour nous, cet accord de paix », s’est exclamé Mahamat Zakaria, conseiller politique de la CPJP interrogé par Radio Ndeke Luka. Il a ajouté que « Cet accord engage notre responsabilité et la population de Bria a assez souffert à cause de nous. Nous disons lutter pour la justice et la paix, mais si nous tuons toute la population de la Haute Kotto, notre lutte ne sera qu’inutile ».
Le leader de la CPJP, après avoir demandé pardon aux victimes de ces exactions, a demandé aux humanitaires et aux personnes de bonne volonté de « vite secourir ces personnes en dons de toute nature, car elles en ont besoin ».
Au sujet des exactions commises par l’autre branche de la CPJP de Zacko sur la population, le conseiller politique de ce mouvement rebelle, a indiqué que Mahamat Sallé, chef de cette unité « est signataire d’un accord de cessation des hostilités avec le gouvernement, il doit en respecter les closes ».
En voulant désormais se faire passer pour un messager de la justice et la paix, Mahamat Zakaria a soutenu que « Nul n’est au dessus de la Loi. Si la justice envisage des actions contre Mahamat Sallé, il est tenu à se présenter, car l’heure n’est plus à la division du pays, et la paisible population de cette localité a besoin de retrouver sa tranquillité afin de se lancer dans ses activités, principalement agricoles ».