C’est la grogne ! Les nombreux voyageurs qui empruntent les bus de la SONATU (Société nationale des transports urbains) au départ de Bangui et en direction de Bouar ne sont pas contents. Ils l’ont fait savoir ce dimanche 23 octobre 2011 et de vive voix, en profitant d’une mission de Mme Marie Kparambeti, directrice commerciale de la Société.
Tous déplorent les conditions du voyage. Ils sont unanimes à estimer que le personnel de bord ne respecte pas les dispositions requises au départ pour le voyage dans les bus de cette société.
Le premier élément déploré par les clients de la SONATU de Bouar est la surcharge des bagages dans les bus. Ce fait amène certains passagers à s’assoir à même le plancher. L’autre dérive est la surenchère des tarifs fixés sur les bagages. Ces éléments sont déplorés aussi que par les usagers du tronçon Bouar Bangui et Bouar Garoua Boulaï.
Selon Marie Kparambeti, directrice commerciale de la société SONATU qui reconnait le bien-fondé de ces critiques « chaque passager de la SONATU doit être muni de son petit bagage, dont les frais sont réglés au départ ».
Elle promet toutefois de palier aux problèmes posés par « un contrôle intensifié » et par l’implication des autorités locales afin de « jeter un regard de gendarme dans les activités de cette société d’Etat centrafricaine ».
Il faut rappeler que c’est depuis 3 mois que 4 à 5 bus de la SONATU desservent la ville de Bouar et celle frontalière du Cameroun, Garamboulaï, avec un départ à Bangui.
Depuis son inauguration, le 20 septembre 2010, la société éprouve d’énormes difficultés de fonctionnement. 112 candidats admis sur 238 au test de receveurs continuent de réclamer leur intégration au sein de cette structure. Ils manifestent régulièrement devant le siège de cette société à Bangui.
Quant aux chauffeurs et hôtesses, ils ont été recrutés sur proposition de l’Agence centrafricaine pour la Formation Professionnelle et l’Emploi (ACFPE).