Le débordement de la rivière Oubangui n’épargne pas les établissements scolaires de la capitale. Certains élèves sont contraints de rester à la maison depuis des semaines à cause de l’envahissement de leurs salles de classe par les eaux.
A l’école les Flottants dans le 6ème arrondissement, tous les bâtiments sont envahis par l’eau et certains se sont déjà écroulés. Les dégâts sont considérables.
« C’est pitoyable »
« Nous avons perdu deux bâtiments de six classes. En ce qui concerne les tables-bancs abîmés et les livres, nous ne pouvons pas les compter. Quand l’école était délaissée, les gens sont venus dérober les tenues, les livres et les cahiers des enfants. C’est pitoyable », a déploré Elodie Kondaoulé Eléonore, directrice de l’école les Flottants.
Même situation au complexe scolaire bilingue à Bimbo. Comment les responsables des établissements sinistrés vont-ils compenser les jours perdus ? Le proviseur de cet établissement mise sur les congés pour rattraper le temps perdu.
Les congés pour combler le retard
« Pour cette année scolaire, le ministère de l’Education a demandé de travailler par trimestre mais, il y a les congés de noël, la mi-trimestre et de pâques. Nous allons essayer de jouer avec ces congés pour combler une partie des heures perdues par rapport aux inondations », a préconisé Séraphin Yangba-Piyama, proviseur du complexe scolaire bilingue.
Au Collège préparatoire international (CPI), une partie de l’établissement est envahie par les eaux de l’Oubangui. Des élèves suivent les cours dans certaines classes qui ne sont pas encore touchées. Une situation qui a suscité des inquiétudes tant du côté des apprenants que des enseignants et responsables.
Ces inondations ont également affecté les écoles primaires Maman Jeannette et Zobel dans le 2ème arrondissement. En plus du calvaire des sinistrés, qui tentent de se reloger, l’accès à l’éducation redevient un grand défi avec l’inondation des écoles des secteurs dans lesquels ceux-ci se trouvent.
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