On la croyait considérablement réduit à Nola et dans certaines sous-préfectures de la Sangha-Mbaéré (Sud), mais loin de là. Le kwashiorkor poursuit son bonhomme de chemin dans cette partie de la Centrafrique. Elle constitue le principal défi à relever par le personnel soignant, chez les enfants de moins de 5 ans.
Après les communes de Nola, Salo et Bilolo, cette maladie vient de faire son entrée dans celle de Bambio et au village de Mambèrè, localités situées respectivement à 140 et 95 km axe Nola-Bangui.
En une seule semaine, 15 cas ont été enregistrés par le centre de santé de la ville. Ces cas ont été automatiquement évacués à l’hôpital préfectoral de Nola, où ils bénéficient d’une prise en charge sanitaire et nutritionnelle de la part de cet hôpital et de l’ONG Action contre la Faim.
Un responsable de l’Unité de soins à la pédiatrie de l’hôpital de la ville a expliqué à Radio Ndeke Luka que « la progression de cette maladie dans les autres localités de la préfecture est due à la consommation d’aliments avariés et au non respect de l’hygiène corporelle ».
Cependant, « le taux de pourcentage de cette maladie dans la ville de Nola est revue en baisse », toujours selon ce responsable. Il est de 5% à présent alors qu’il a été décelé 50% de cas positifs au cours des 3 derniers mois.