Il y a 14 ans, jour pour jour, que l’ancien président André Kolingba est décédé des suites d’une longue maladie à Paris en France à l’âge de 73 ans. Même s’il est considéré comme le « Père du multipartisme », ce général d’armée a dirigé d’une main de fer la République centrafricaine pendant 12 ans.
Arrivé au pouvoir en 1981 après un putsch contre David Dacko, le général d’armée André Kolingba a dirigé la République centrafricaine jusqu’en 1993. Fondateur du parti unique, le Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) en 1987, l’homme avait été contraint d’accepter le multipartisme sous la pression de la rue.
A l’issue des conférences nationales de 1992, il organise les élections générales, notamment la présidentielle et les législatives en 1993. Un scrutin à l’issue duquel l’opposant Ange Félix Patassé et ancien premier ministre de l’empereur Jean Bedel Bokassa, sort vainqueur. Ce fut ici la première passation pacifique de pouvoir après 33 ans d’indépendance.
Condamné à mort par contumace en mai 2001 après une tentative de coup d’Etat contre le Président Patassé, André Kolingba se réfugie en Ouganda.
Après le renversement du président Patassé en 2003 par le général François Bozizé, il bénéficie d’une amnistie pour participer au dialogue national. Ce qui lui a permis d’être à nouveau candidat à la présidentielle de 2005 à l’issue de laquelle il sort troisième.
Né le12 août 1936, André Kolingba est mort le 7 février 2010 d’un cancer de la prostate, à Paris en France, à l’âge de 73 ans.
Après sa mort, il y a aujourd’hui 14 ans, sa formation politique, le RDC, est toujours fragilisée et divisée par des groupes de partisans qui disputent son leadership.
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