Le Projet de Renforcement de l’Etat de Droit (PRED) en Centrafrique, veut mettre fin aux dérives constatées dans les garde-à-vue dans les commissariats en Centrafrique. Désormais, le délai légal de 48 heures ne peut être dépassé. De nombreuses personnes sont en effet détenues au-delà de 48 heures dans les commissariats sans notification d’une charge retenue contre elles. Ce qui est une violation flagrante de la loi.
La bonne résolution de la respecter désormais en ce qui concerne la garde à vue, a été prise à l’occasion d’un atelier de formation à l’intention des commissaires de police et des sous-préfets. Cet atelier se tient depuis le 8 décembre 2011 à Bossangoa (Nord). Il est organisé par le PRED et se veut le premier d’une série de formations à l’endroit des commissaires de police et les sous-préfets à travers tout le pays.
L’objectif visé par ces formations « est que les sous-préfets et commissaires puissent assoir leur autorité en tant que promoteurs et gardiens de l’éthique policière ».
Il faut noter qu’en Centrafrique, plusieurs centaines de personnes sont en ce moment maintenues en détention dans les commissariats police sans notification d’une charge quelconque.