48 heures seulement après la reprise de la ville de Sikikédé (Nord-est) par les Forces armées centrafricaines et leurs alliés russes, l’Etat-major des armées a publié un bilan lourd côté rebelles. Selon l’armée, plus d’une quarantaine d’assaillants ont été tués et des équipements de combats détruits.

La contre-offensive de l’armée nationale et de ses alliés russes a été sans appel, selon plusieurs sources proches des Forces armées centrafricaines. Alors que les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont pris d’assaut la ville de Sikikédé, jeudi 07 mars, leur présence dans la ville n’a duré que quelques heures. Les renforts déployés ont mis en déroute les rebelles, occasionnant de lourdes pertes humaines et matérielles.

Pour les responsables militaires l’attaque était un message de la CPC à l’opinion nationale et internationale et visait à entretenir un climat d’insécurité.

« L’intention de ces ennemis de la paix est d’entretenir un climat d’insécurité dans la zone en testant leurs capacités de nuisance auprès de notre force afin de faire comprendre à l’opinion nationale et internationale qu’ils sont de retour pour replonger le pays dans un nouveau chaos », a dénoncé le communiqué de l’Etat-major des armées.

Une quarantaine de rebelles tués

Si des sources locales, contactées par Radio Ndeke Luka au lendemain de l’attaque de Sikikédé, parlaient d’une vingtaine de morts parmi les rebelles, l’Etat-major des armées a, dans son communiqué, publié un bilan lourd.

« Malheureusement pour eux, les Forces armées centrafricaines ont fait montre de détermination et de professionnalisme, les mettant en déroute, en leur infligeant de lourdes pertes avec le bilan ci-après : plus d’une quarantaine de rebelles tués, deux pick-up équipés et plusieurs motos détruits par l’aviation, plusieurs blessés en fuite, un passeport et une carte d’identité étrangers saisis », a indiqué le communiqué.

De leur côté, les Faca assurent avoir perdu cinq (5) hommes et recensé un blessé.

C’est la deuxième fois en l’espace d’un mois que la localité de Sikikédé subit  des attaques de la CPC. Le 31 janvier 2024, les Forces armées centrafricaines ont repoussé une attaque de ces hommes armés, provoquant la mort d’un de leurs chefs dénommé « B13 ».

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