Le ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique met en garde la société de téléphonie mobile Orange Centrafrique sur sa manière de prélever la taxe de 1%, instaurée sur les transactions financières par voie électronique. Entrée en vigueur début avril, cette taxe, selon le gouvernement, devrait permettre de renforcer le système sanitaire du pays. Mais le prélèvement par la société Orange Centrafrique a créé une vague de frustrations chez les abonnés ; lesquels dénoncent une surfacturation. Pour le gouvernement, cette société devrait en principe soumettre son offre tarifaire à l’Autorité de régulation de communication électronique et de la poste (ARCEP) pour homologation avant la mise sur le marché. Justin Gourna Zacko, ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique, est interrogé par Astrid de Bonheur Kolengue.