« Je n’ai pas démissionné de l’équipe nationale du football centrafricain. Seulement, je rentre chez moi le jeudi 5 janvier 2012, car le gouvernement de ce pays ne respecte pas les clauses de mon contrat ». Ces propos sont tenus en exclusivité mardi aux journalistes de Radio Ndeke Luka par l’entraîneur Français des fauves centrafricains du football, Jules Accorsi.
Cette déclaration est tombée comme un grand désarroi dans la famille sportive. Car, Jules Accorsi n’a jusque-là pas encore jeté officiellement l’éponge. L’inquiétude est donc grandissante pour ses athlètes qui, pourtant, attendent un duel décisif le 29 février 2012, face aux Pharaons d’Egypte.
La rencontre aura lieu dans un mois et demi à Bangui, et s’inscrira dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations 2013 prévue en Afrique du Sud.
Selon des sources dignes de foi, « l’entraineur se confronterait à un sérieux problème de loyer et de son salaire qui parfois demeurent impayés par le gouvernement. A cela s’ajoute la non livraison par la RCA des matches amicaux pourtant exigée par la Fédération Internationale du Football Amateur (FIFA) en prélude à ces compétitions ».
D’après les nouvelles dispositions de la FIFA, les joueurs ne seront mis à disposition de leurs équipes nationales par leurs clubs que 48 heures avant le match au lieu de cinq jours comme pour les matches officiels.
Cette mise à disposition tardive des joueurs par leurs clubs est due au fait que ce match qui est certes officiel, a été programmé à une date de matchs amicaux et la mise à disposition pour les matches amicaux est de 48 heures, jour du match inclus.
Les fauves arriveront donc à Bangui au plus tôt le lundi 27 février au matin pour jouer le 29 février et repartiront dans la foulée dans leur club pour jouer le week-end.
Les égyptiens qui jouent presque tous dans leur pays, n’auront pas ce problème de regroupement.
Le match retour aura lieu le 16 juin en Égypte.