La représentation de l’Union européenne en RCA a échangé, ce 18 juin, avec des étudiants de l’université de Bangui sur sa politique d’intégration régionale. Elle entend, à travers cette rencontre, vulgariser ses visions sur cette question afin de recueillir en retour des suggestions de la part de ces étudiants.
A l’entame de ce moment d’échanges, l’ambassadeur de l’Union européenne en RCA a présenté un bref exposé sur les réalisations de son institution en Afrique, principalement en République centrafricaine. L’intégration régionale et le libre échange ont été au menu de cette entrevue.
« Alimenter notre politique dans le pays »
« Je voulais profiter de cela pour partager avec les étudiants notre implication dans l’intégration régionale et la politique commerciale. On a profité des questions et suggestions des étudiants pour alimenter un peu notre politique dans le pays. Il est toujours important d’accompagner l’intégration régionale avec une politique de désenclavement. La RCA doit être capable de profiter de cela », a indiqué Douglas Carpenter, ambassadeur de l’Union européenne en République centrafricaine.
L’Union européenne a financé beaucoup de secteurs qui, selon l’ambassadeur, ont permis de renforcer et redynamiser l’économie centrafricaine.
« Ne pas oublier la mobilisation de ressources »
« On passe actuellement vers l’établissement de la politique nationale de développement que je soutiens avec les ressources de l’Union européenne. Il ne s’agit pas seulement de soutenir les différents secteurs de développement. Car, il ne faut pas oublier la mobilisation de ressources et les recettes. On doit travailler aussi sur la politique commerciale entre la RCA et ses voisins afin d’optimiser la possibilité de concurrence et l’accès aux marchés pour générer ces recettes », a conclu Douglas Carpenter.
Au sortir de la rencontre, certains étudiants se disent satisfait des échanges.
Des avantages énumérés
« Personnellement, 2 points saignants me touchent. Notamment, la question du libre-échange entre les pays de la région et l’exportation des produits locaux sur le marché international. En ce qui concerne la RCA, je vois qu’il y a déjà un libre-échange avec le Cameroun, le Congo-Brazzaville et le Tchad. Ça fournit d’énormes avantages sur le plan économique », s’est réjoui Chérubin, étudiant en 5ème année de gestion.
Le représentant de l’Union européenne a aussi expliqué aux étudiants le but du projet de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF). Un projet qui permet d’intégrer les 55 États de l’Union africaine au sein d’une zone de libre-échange. Car, pour l’institution, il faut « tourner la page de la politique de donateur-récipiendaire ».
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