Le linge sale se lave en famille. C’est cet adage qui a guidé vendredi 13 janvier 2012, les 2 ailes du Mouvement de Libération du peuple Centrafricain (MLPC), dirigées respectivement par Martin Ziguélé et les héritiers du défunt président Ange-Félix Patassé, à procéder à la fusion des ces 2 tendances à Bangui
Cette fusion a eu lieu après plus de 8 ans de division relative à la chute de l’ex défunt président Ange-Félix Patassé, chassé au pouvoir depuis 15 mars 2003, par l’actuel Chef de l’Etat François Bozizé.
La cérémonie de cette réconciliation a regroupé plus d’une centaine de cadres et membres issus de différents organes de base de ce parti, arrivé 3ème à la dernière présidentielle en République Centrafricaine.
Selon Albert Ndébouli, ancien Secrétaire Général de la Coordination de la Mouvance Patassé interrogé par Radio Ndeke Luka, « la seule chose que Patassé à légué et qui a encore un sens c’est le MLPC. Le combat continu, même si l’ex leader charismatique de ce mouvement n’est plus de ce monde. Un combat que peuvent valablement poursuivre les autres membres. Mieux vaut compter sur un parti connu et viable que de courir le hasard ».
Pour Martin Ziguélé, « l’objectif de cette fusion a été la réconciliation. C’est un grand jour à marquer d’une pierre blanche dans la marche du MLPC vers la réunification ».
Il est à noter que la fusion du MLPC a été qualifiée par les observateurs de la vie politique en RCA, comme une grande première. Depuis belle lurette, la plupart des partis politiques en RCA se sont de disloqués après la disparition de leur fondateur.
Les cas du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) du défunt président André kolingba, du Mouvement pour la Démocratie et le Développement (MDD) du défunt président David Dacko et du Front Patriotique pour le Progrès (FPP) du défunt Professeur Abel Goumba en sont les illustrations.