D’abord, la coalition des patriotes pour le changement (CPC) a revendiqué l’attaque. Ensuite, un bilan est avancé. Enfin, de sources locales annoncent une opération de ratissage menée par l’armée nationale.
La situation sécuritaire était restée volatile jeudi, aux alentours de Bocaranga dans l’Ouham-Pendé. Des coups de feu auraient été entendus à nouveau le matin à Ngoutèrè, localité située à 50 km de Bocaranga sur l’axe Bozoum. Information rapportée par des sources locales, non encore confirmée par des sources officielles. Ngoutèrè a été, ces dernières 48 heures, le théâtre d’affrontements entre l’armée nationale et rebelles de 3R, membres de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC).
Bilan provisoire non encore officiel
L’attaque qui a ciblé mardi dernier, une position des Forces armées centrafricaines (FACA) au village Ngoutèrè proche de Bocaranga dans l’Ouham-Péndé, aurait fait, selon un bilan non encore officiel, près d’une quinzaine de morts, dont au moins 8 civils et 5 militaires. Près d’une dizaine de blessés ont été également signalés. Les détonations d’armes ont provoqué le déplacement de milliers de civils, issus des villages Loura, Sangami, Souwere, Gamaga et Yissoumale. Des populations dont les conditions humanitaires se dégradent au jour le jour.
Une attaque revendiquée par le 3R
Alors que l’identité des assaillants était restée incertaine au lendemain de cette attaque proche de Bocaranga dans l’Ouham-Pendé – bastion du mouvement armé 3R, la Coalition des patriotes pour le changement (CPC), dont le 3R fait partie, a revendiqué l’assaut dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux. Comme l’attaque précédente contre les FACA à Bambari dans le centre du pays, la CPC affirme avoir livré des combats contre l’armée nationale et ses alliés russes de Wagner. Une revendication qui s’ajoute à une série d’autre précédentes.
Du côté du gouvernement, pas encore de réaction officielle. Radio Ndeke Luka a tenté en vain d’avoir une réaction officielle du Haut-commandement des Forces armées centrafricaines. Une source proche de l’Etat-major des armées affirme qu’un communiqué y relatif sera publié plus tard.
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