Le gouvernement centrafricain s’est félicité, mercredi, du désarmement volontaire de 250 ex-combattants de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) non loin de Bossangoa dans le Nord de la République centrafricaine. L’occasion aussi de revenir sur le rapt de deux ressortissants chinois à Koundé, dans la Nana-Mambéré.
Ces 250 ex-combattants ont déposé leurs armes, le 9 juillet dernier, à Korompoko dans l’Ouham. Selon les autorités gouvernementales, ils seront intégrés dans le processus de désarmement, démobilisation, réinsertion et rapatriement (DDRR). Pour le gouvernement, ce désarmement volontaire des anciens éléments de la CPC, renforce l’effort des autorités à ramener la sécurité et la paix sur toute l’étendue du territoire national.
« Une très bonne nouvelle »
« La reddition de ces ex-combattants de la CPC à Korompoko dans l’Ouham est une très bonne nouvelle. Ce désarmement permet vraiment de renouer avec la paix. Le gouvernement va travailler dans le cadre du DDR pour permettre de les former et aussi de voir ceux qui sont aptes à intégrer les forces de défense et de sécurité et ceux qui veulent s’engager dans le domaine agricole et autres… », a fait savoir Maxime Balalou, ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement.
Décourager les investisseurs
Le 8 juillet dernier, deux ressortissants chinois ont été pris en otage proche de Béloko dans la Nana Mambéré dans l’ouest. Le gouvernement estime que cette attitude des groupes armés vise à décourager les investisseurs miniers dans le pays. « Depuis quelques temps, vous l’avez constaté, des chinois sont tués ou enlevés. Ceci pour décourager les investisseurs alors que nous sommes dans un processus de valorisation de nos ressources pour le bien de nos communautés respectives. Le gouvernement travaille dans ce sens mais ces actions-là sont des peines perdues pour tous ceux qui croient que la meilleure solution, ce sont les armes », déplore le Porte-parole du gouvernement.
Ces derniers temps, la RCA fait face au regain de violences armées dans plusieurs localités. Des groupes armés ont multiplié des attaques contre les positions des Faca et surtout contre des civils.
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